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A 39 ans, Mani est aujourd’hui à la tête de l’empire A.A.C, American Artists Company, qui compte dans son portefeuille des clients tels que Rihanna, Akon, Puff Daddy, Snoop Dogg, Pharell Williams, pour ne citer que les plus « bankables ». L’entreprise possède des bureaux à Paris, New York et Miami, où le magnat de la musique a élu domicile. Si, aujourd’hui, il est à tu et à toi avec les plus grandes stars de la planète, ce n’est pas un hasard. Mani est né à Fès, qu’il a quitté à l’âge de 6 ans lorsque ses parents ont émigré en France.
Jeune adulte, le premier prix du conservatoire de danse de Paris lui a ouvert les portes des meilleures troupes. Il a commencé par une carrière de danseur puis de chorégraphe en France, avant de s’exporter aux USA. En repensant à cette époque, il est nostalgique : « En tant qu’artiste, la scène me manque, mais c’est une autre page de ma vie qui s’écrit aujourd’hui et elle est tellement prenante que j’en oublie l’ancienne. » C’est d’ailleurs en côtoyant les stars qu’il s’est construit sa réputation de bosseur à qui l’on a commencé à faire appel en tant que manager. Quand on lui parle de célébrités, il nous arrête : « Les gens sont impressionnés par mes clients, mais je les ai connus avant qu’ils ne soient ce qu’ils sont aujourd’hui. »
Jeune adulte, le premier prix du conservatoire de danse de Paris lui a ouvert les portes des meilleures troupes. Il a commencé par une carrière de danseur puis de chorégraphe en France, avant de s’exporter aux USA. En repensant à cette époque, il est nostalgique : « En tant qu’artiste, la scène me manque, mais c’est une autre page de ma vie qui s’écrit aujourd’hui et elle est tellement prenante que j’en oublie l’ancienne. » C’est d’ailleurs en côtoyant les stars qu’il s’est construit sa réputation de bosseur à qui l’on a commencé à faire appel en tant que manager. Quand on lui parle de célébrités, il nous arrête : « Les gens sont impressionnés par mes clients, mais je les ai connus avant qu’ils ne soient ce qu’ils sont aujourd’hui. »
En tournée, ses journées se calent sur celles des artistes qu’il représente. Hors tournée, sa vie est réglée sur l’horloge du succès. Chaque jour, le réveil sonne à 10 heures, direction la salle de sport de l’hôtel Mondrian South Beach, où il a acheté un appartement pour être chez lui tout en bénéficiant d’un service 5 étoiles. Après le sport, direction le bureau pour une journée de travail intense. En fin d’après-midi, il se rend au studio d’enregistrement pour garder un oeil sur ses poulains. Ce qu’il préfère dans son job ? Travailler avec des amis : « En février dernier, j’ai booké Snoop Doggy Dogg à Marrakech. Le moment que j’ai préféré, c’est quand il s’est amusé comme un gosse sur un dromadaire », conclut Mani, auquel le showbiz n’a pas tourné la tête. Sinon, il ne serait pas ce garçon charmant que les stars s’arrachent.
En off
Dans le showbiz, les surnoms sont légion. Entre deux confidences, Mani nous avoue que petit, il était surnommé « Nono le petit robot », mais que désormais, les artistes l’appellent « Mani Fresh » en référence à son style vestimentaire.
